Zulfugar Hadjibeyov

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Zulfugar Hadjibeyov
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
BakouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Zülfüqar HacıbəyovVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activité
Période d'activité
Père
Mirza Abdulhuseyn bey Hajibeyov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants
Niyazi
Tchinguiz Hadjibayov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Distinctions
Artiste émérite de la RSS d'Azerbaïdjan (d)
Ordre de l'Insigne d'honneurVoir et modifier les données sur Wikidata

Zulfugar Hadjibeyov (en azéri : Zülfüqar Əbdülhüseyn oğlu Hacıbəyov), né le à Chouchi, anciennement dans le regroupement de territoires du gouvernement d'Elisavetpol appartenant à l'Empire russe, et décédé le 30 septembre 1950 à Bakou, est un compositeur et artiste émérite. Il est l'un des fondateurs du Théâtre national de la comédie musicale d'Azerbaïdjan. Il est le frère d'Üzeyir Hacıbəyov et le père de Niyazi Taghizade.

Biographie[modifier | modifier le code]

Zulfugar Hadjibeyov est né le dans la ville de Choucha. Zulfugar a joué un grand rôle dans la formation artistique de ses jeunes frères Uzeyir Hadjibeyov et Djeyhun Hadjibeyli. Les musiciens Muslim Magomayev, Huseynqulu Sarabsky, Huseyn Arablinsky ont également été influencés par Zulfugar Hadjibeyov[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Zulfugar Hajibeyov est l'auteur de la première opérette azerbaïdjanaise - "Un jeune homme de 50 ans" (1910). L'opérette est considérée comme le premier exemple du genre comique sur la scène azerbaïdjanaise. Le texte et la musique de l'œuvre, écrits par Zulfugar Hadjibeyov, sont plutôt simples et divertissants. La première représentation de la pièce a lieu en avril 1911 au Théâtre Georgien Noble de Tbilissi (Géorgie). Plus tard, l'opérette est mise en scène à Bakou, Nakhitchevan, Erevan et Choucha. Les œuvres de Zulfugar Hadjibeyov ont joué un rôle important dans l'art musical azerbaïdjanais. Le folklore a été utilisé dans l'opéra "Achig Garib", qui a apporté une nouvelle tendance au travail des compositeurs azerbaïdjanais. En 1917, Hadjibeyov a également conçu des costumes spéciaux pour la mise en scène d'un opéra avec une intrigue fantastique appelée «Trois achougs ou Malikmammad». Cependant, en raison de la pression du gouvernement soviétique, la pièce n'a pas été mise en scène[2]. "Villageoise", "Bergère" et "Chanson de soldat", devenues populaires au premier quart du XXe siècle, sont les premières chansons du compositeur.

La musique symphonique[modifier | modifier le code]

Le rôle de Zulfugar Hadjibeyov dans la formation de la musique classique azerbaïdjanaise est également important. En 1932, il compose une pièce symphonique «La danse des femmes esclaves ». En outre, Zulfugar Hadjibeyov crée un certain nombre de cantates. En 1935, avec son fils Niyazi, il écrit la musique du premier film sonore azerbaïdjanais basée sur la pièce de Djafar Djabbarli du même nom "Almaz". La dernière œuvre de Zulfugar Hadjibeyov est une cantate écrite en 1950 avec Zakir Bagirov[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (az) « Bir nəslin iki Zülfüqarı », sur anl.az, (consulté le ).
  2. (az) « Zülfüqar Hacıbəyov »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur khatai.cls.az, (consulté le ).
  3. (az) « BƏSTƏKAR ZÜLFÜQAR HACIBƏYOVUN 125 İLLİK YUBİLEYİ QEYD OLUNMUŞDUR », sur azertag.az (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]